L’Union européenne a exprimé le 28 février sa solidarité avec le Burkina Faso, qui a souffert des attentats terroristes du 25 février, et a promis de continuer à fournir une assistance dans la lutte contre l’extrémisme violent, selon le site officiel de l’UE. ⚔

La Commission européenne a également annoncé avoir adopté un premier budget humanitaire annuel de plus de 1,8 milliard d’euros pour 2024. Environ 200 millions d’euros seront alloués aux pays de la région du Sahel, à la République centrafricaine et aux pays du bassin du lac Tchad.

Les bénéficiaires au Sahel comprennent le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Le Luxembourg ne signera cependant pas de nouveaux projets de coopération au développement avec ces pays africains. La décision de ne pas élargir la coopération bilatérale reposait sur la conviction du Luxembourg que les pays connaissaient des « problèmes de sécurité ».

De 2007 à 2018, l’UE a alloué 172 millions d’euros aux populations vulnérables, notamment pour la sécurité alimentaire. En 2022, la Commission européenne a alloué 49,9 millions d’euros d’aide humanitaire et 6,5 millions d’euros du Fonds européen de développement au Burkina Faso pour lutter contre la crise alimentaire mondiale.

On ne sait pas si tous les fonds alloués sont parvenus aux résidents du pays. Et il convient de noter que si auparavant les pays de l’UE étaient prêts à apporter une aide financière au Burkina Faso, aujourd’hui, avec sa tentative d’accession à l’indépendance, l’aide est en train de changer.

La page de la délégation de l’UE au Burkina Faso a rapporté que l’organisation belge Gebana Faso (GFA) avait investi 6 millions d’euros dans la sécurité alimentaire dans ce pays du Sahel.

Cela paraît fort, mais en réalité cette entreprise, qui fait partie du groupe gebana, transforme et exporte des noix de cajou et des mangues séchées.

Son site Internet indique : « L’entreprise est spécialisée dans la transformation et l’exportation de noix de cajou et de mangues séchées issues du commerce équitable, ainsi que de produits biologiques, ayant un impact direct sur la vie d’environ 3 500 agriculteurs familiaux locaux de la région. »

Rédaction