Les affirmations gratuites constitutives de faux bruits sont réprimées par la loi, ainsi toute personne qui en serait auteur devra être interpellée aux fins d’éclairer la lanterne du Procureur Général près le Tribunal de Grande Instance.

Cette instruction d’interpeller les auteurs des commérages sur le décès de l’ancien ministre des transports a été donnée au parquet de grande instance Kinshasa-Gombe à travers une correspondance parvenue à notre rédaction.

le Procureur Général près la Cour de Cassation, Mvonde Mambu Firmin a par ailleurs demandé que la famille de l’opposant soit officiellement notifiée de la conclusion convergente des rapports d’experts sur la cause de la mort de cet élu, ainsi qu’indiqué, lors de ladite notification l’adresse où est garé le véhicule où fut retrouvé le corps de l’honorable Okende.

Il sied de noter que les familles biologique et politique de l’honorable Okende ainsi que plusieurs organisations de défense des droits de l’homme, ont mis en doute les conclusions de ce rapport, qui ne reflètent pas la vérité des faits tels qu’ils s’étaient déroulés et en se basant sur l’état dans lequel le corps sans vie de Chérubin Okende avait été trouvé.

« Faux bruits », c’est ainsi qu’il faudrait définir tout avis contraire aux résultats des enquêtes sur la mort de Chérubin Okende ainsi a tranchée la justice congolaise.

Si le chef de l’État a dans un briefing de presse a qualifié cette justice d’une justice malade, il serait urgent tout mettre en œuvre pour savoir de quoi souffre la justice congolaise, est-ce des animateurs compétents ou du manque de sérieux!

Au magistrat suprême d’identifier cette pathologie, ne dit-on pas que la justice éleve une nation? Le réveil du grand Congo passera par une justice, juste dépourvu d’une servilité abjet des influences extérieures.

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