Qui portera le blason de l’UDPS pour cette course à l’hôtel de ville de Kinshasa ? La question vaut son pesant d’or, lorsqu’on connait les ambitions des uns et des autres pour diriger la capitale, à l’approche des élections que devra organiser la CENI dans les jours qui arrivent.

Le choix du 36 ème gouverneur de Kinshasa déchire déjà la famille politique du chef de l’Etat, pendant cette période où chaque prétendant à cette fonction espère recevoir la bénédiction et le soutien de Fatshi Beton à sa candidature.

Si depuis un certain moment Déo Kasongo s’offre les ovations d’une frange de la jeunesse de l’UDPS, Diabanza un fils maison, député provincial de la circonscription de Matete à Kinshasa prépare bien ses cartes. Cet état des choses annonce visiblement un duel entre les deux, mieux une bataille des couloirs.

Vice-gouverneur de Ngobila, Gérard Mulumba  un ancien pilier de la jeunesse du PPRD, transfuge du MLC aujourd’hui membre de l’UDPS ne cache également plus ses ambitions et se tient en ambuscade entre les deux. Expérimenté et fin politique, l’homme de 48H attendrait l’arbitrage du chef de l’État selon certaines indiscrétions.

Une nouvelle figure UDPS moins connu dans la sphère politique congolaise, Daniel Bumba serait déjà écarté de cette course apprend-t-on des sources fiables, alors qu’il y a quelques semaines il recevait le soutien de quatre fédération de l’UDPS Kinshasa.

Ainsi Diabanza se place en challenger principal face à un Deo Kasongo, qui reste déterminé à remuer ciel et terre pour se remettre de son échec cuisant face à l’homme de Kin Bopeto en 2017, bien que rien ne soit encore gagné avant le 7 avril.

S’il faudrait élargir les candidatures a la grande famille de l’Union Sacré, les candidatures déclarées de Vidiye Tshimanga et Isidore Kwandja  ne sont pas à négliger.

Si pour Déo Kasongo sa participation active à la campagne du chef de l’État, est un visas à cette fonction, a l’UDPS on parlerait de rééquilibrage et géopolitique, estimant que la capitale devrait être dirigée par un Né Kongo.

Conscient de cet obstacle, Déo Kasongo  jouerait actuellement sur une forte diplomatie des couloirs dans l’entourage du président de la République, alors que de son côté Diabanza compte sur l’appui de ceux qui ont inhalé le gaz lacrymogène pour l’avènement de ce régime au sein de l’UDPS.

Ml Dikoma