Depuis le début de l’année, l’organisation État islamique (EI) a intensifié ses attaques en Afrique, notamment en République démocratique du Congo (RDC), où elle revendique régulièrement des attaques meurtrières. Ces violences ne se limitent pas à la RDC ; elles s’étendent à d’autres régions du continent, telles que la Libye, le Sahel, les environs du lac Tchad et la côte du Mozambique.
Les assassinats ciblés de fidèles chrétiens et les menaces pesant sur les travailleurs chinois du secteur minier ne sont que quelques exemples des tactiques employées par l’EI pour semer la terreur et étendre son influence. En créant des « wilayas » locales, ou provinces extérieures, l’EI reproduit le modèle de gouvernance qu’elle a établi dans d’autres parties du monde, imposant des systèmes de taxation dans les territoires qu’elle contrôle.

L’expansion de l’EI en Afrique entraîne de vastes mouvements de population, des civils fuyant la violence et les combats. Malgré les efforts des États, la menace terroriste continue de croître, alimentée par des dynamiques complexes et des insuffisances dans la réponse sécuritaire.
Thierry Bwongo.









