Le Président de la Rdc a annoncé un retour précipité à Kinshasa après l’étape de sa tournée qui l’avait mené à Bruxelles capitale du Royaume de Belgique. Félix Tshisekedi en croisade de conscientisation internationale face à la menace Rwandaise sur la Rdc, a appris le  récent bombardement du camp des réfugiés de Mugunga  aux abords de Goma dans le Nord-Kivu aux moment ou il s’apprêtait à se rendre en Hongrie pour y signer des accords important.

Le camp de Mugunga, abritant des personnes déplacées, a été la cible de bombardements attribués aux Forces de défense rwandaises (RDF) et aux M23. Les États-Unis ont condamné cette attaque qui a fait au moins neuf morts et blessé 33 personnes, dont de nombreuses femmes et enfants. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) rapporte que 27 blessés, dont 16 femmes et 10 enfants, ont été pris en charge à l’hôpital CBCA Ndosho. Quatre enfants sont décédés à leur arrivée, et six blessés sont dans un état critique.

Les rebelles du M23 ont récemment pris le contrôle de Bitonga, une position stratégique qui domine les cités de Minova au Sud-Kivu et Bweremana dans le Masisi. Cette avancée menace directement Kalungu, augmentant les inquiétudes quant à une possible escalade.

Les affrontements ont forcé Médecins Sans Frontières (MSF) à suspendre la distribution d’aide aux déplacés à Goma, exacerbant la crise humanitaire. La prise de Bitonga s’est produite dans un contexte de tensions accrues suite à l’accord de vente de minerais entre le Rwanda et l’Union Européenne. Les forces rwandaises, accusées de soutenir les M23, ont occupé la cité minière de Rubaya, riche en coltan, le 1er mai 2024, selon les députés nationaux du Nord-Kivu.

La communauté internationale exprime une profonde préoccupation face à l’expansion des FDR et du M23, qui a déjà provoqué le déplacement de plus de 2,5 millions de personnes. Un appel est lancé pour le respect des droits de l’homme et l’adhésion aux obligations du droit international humanitaire.


Botamba sésé seko