Kinshasa, 13 juillet 2024 – Deux mois se sont écoulés depuis que Jonas Kasimba Mumbere, acteur politique et opérateur économique, a été arrêté et détenu dans des conditions obscures par les services de sécurité de la République Démocratique du Congo. Depuis son arrestation, les raisons de sa détention restent floues, et personne ne sait exactement où il est retenu. Est-il dans les locaux de l’ANR (Agence nationale des renseignements), de la Demiap, du Conseil National de Sécurité ou de la Garde Républicaine ? Le mystère demeure.
Jonas Kasimba, habitué à prendre ses médicaments quotidiennement, n’a reçu que des médicaments pour une semaine lorsque son épouse a pu le voir deux jours après son arrestation. Depuis, elle n’a plus eu de contact avec lui et ne peut plus lui fournir ses médicaments. Cette situation alarmante soulève des questions sur les conditions de détention et le respect des droits humains.
Candidat aux dernières législatives à Beni et fervent soutien du président Félix Antoine Tshisekedi, Jonas Kasimba est reconnu pour son engagement dans le développement de son territoire. À Beni, Kasindi et Goma, il crée des emplois et contribue à la construction d’infrastructures de base. Sa détention prolongée et secrète suscite de vives inquiétudes parmi ses proches et la société civile.
De nombreuses voix s’élèvent pour demander des éclaircissements sur la situation pénitentiaire de Jonas Kasimba. Les membres de l’ACDIP, son parti, craignent que son arrestation ne soit l’œuvre de personnes cherchant à discréditer le gouvernement. Pour dissiper ces doutes et encourager les investisseurs, les acteurs de la société civile demandent aux autorités de suivre les procédures légales et de mettre Jonas Kasimba à la disposition de la justice, s’il y a des accusations contre lui.
La société civile lance un appel urgent au président Félix Antoine Tshisekedi pour qu’il fasse la lumière sur cette arrestation qui ternit l’image du pays. En attendant, la famille de Jonas Kasimba reste inconsolable, espérant une résolution rapide et juste de cette situation préoccupante.
Par la Rédaction









