Kinshasa, République démocratique du Congo– La capitale congolaise est en proie à une série d’assassinats brutaux, ciblant les chauffeurs de taxi. Parmi les victimes récentes, Papa Flori, un homme de 48 ans, économiste de formation, marié et père de sept enfants, a été retrouvé sans vie dans des circonstances tragiques.

La nouvelle de la disparition de Papa Flori a secoué la communauté locale. Son corps a été découvert tard dans la nuit à la morgue de Kingabwa, après que la police l’ait trouvé sans vie. Son véhicule de transport, un taxi de type « Ketch », manquait à l’appel, laissant les autorités perplexes quant aux raisons de sa mort.

Papa Flori était un autodidacte, un homme de caractère qui se débrouillait avec son véhicule de taxi. Malgré les pannes fréquentes, il le réparait lui-même, travaillant dur pour subvenir aux besoins de sa famille. Sa fierté et sa détermination étaient admirables, et il était considéré comme un grand frère bienveillant par ceux qui le connaissaient.

Il y a moins d’une semaine, Aurélie Tshikenda, une amie de la famille, cherchait un chauffeur pour son travail. Lorsqu’elle a exprimé ce besoin, Paulette Kimuntu, une proche de Papa Flori, a immédiatement pensé à lui. Elle partageait régulièrement des opportunités d’emploi avec lui, espérant lui trouver un travail stable.

La nouvelle de la disparition de Papa Flori a été dévastatrice pour sa famille. Les larmes coulent, et la douleur est inestimable. Son épouse et ses enfants sont plongés dans le deuil, incapables de comprendre pourquoi un homme aussi travailleur et aimant a été pris si brutalement.

Le deuil est observé au numéro 175, Avenue BANKU, dans la commune de NGABA. La communauté se rassemble pour rendre hommage à Papa Flori et pour exiger que justice soit rendue. La police, quant à elle, s’active pour arrêter les bandits responsables de ces enlèvements et assassinats, qui semblent agir de manière organisée.

La tragédie de Papa Flori rappelle la vulnérabilité des chauffeurs de taxi à Kinshasa et soulève des questions sur la sécurité dans la ville. Les familles pleurent, et la communauté réclame des mesures pour protéger ceux qui travaillent dur pour gagner leur vie au volant de leurs taxis.

À Dieu toute la gloire, mais que justice soit faite pour Papa Flori et les autres victimes innocentes de cette vague d’assassinats.

Par Thierry Bwongo

Tendances

En savoir plus sur Tropik Infos

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture