L’actuel ministre de la Santé Publique et Prévoyance Sociale, Samuel Roger Kamba, entretient une relation délétère avec son administration depuis sa prise de fonction. Il est accusé de gérer le ministère comme un cabinet privé, plaçant ses proches sans tenir compte des compétences disponibles. Certains pensent qu’il n’a pas su s’extraire de son rôle de conseiller à la présidence.
Le climat tendu persiste, alimenté par une communication coupée avec les directeurs des programmes et de l’administration. La récente mise en place par commission d’affectation collective viole plusieurs règles administratives, selon une lettre du Docteur Aruna, victime de ces dysfonctionnements.
Dans sa lettre, le Dr Aruna exprime sa surprise et son indignation quant à sa nomination irrégulière au poste de Directeur du Programme National de l’Élimination de la Dracunculose (PNED). Il rappelle qu’il a été désigné pour ce poste par la Commission d’affectation Collective N° 1250/CAB/MIN/SPHPS/094/CJ/OWE/2024 du 21 octobre 2024, alors qu’il assume déjà la fonction de Directeur de la Direction de la Surveillance Épidémiologique (DSE) par arrêté ministériel. Cette direction, rationalisée et conditionnée par un concours, est loin de correspondre à la fonction de Directeur du PNED, programme quasi-inexistant depuis que la RDC a été certifiée indemne de dracunculose par l’OMS en 2023.



Dr Aruna souligne que son remplacement par une personne de grade inférieur, Médecin Régent, est une violation des articles 17 et 20 du Statut des agents de carrière des services publics de l’État, stipulant que le grade doit correspondre à l’emploi. Il conclut que sa nomination et rétrogradation sont irrégulières et demande à être rétabli dans ses droits par la correction de ces erreurs administratives.
Les accusations de Dr Aruna révèlent une gestion problématique et un manquement aux normes administratives établies, soulevant des questions sur l’intégrité et la transparence au sein du ministère de la Santé Publique.
Par Botamba Sêsé Séko









