Les tracasseries militaires aux points de contrôle du territoire de Dungu pèsent lourdement sur le quotidien des habitants. Face à ces abus persistants, la société civile a décidé de rompre le silence, dénonçant des pratiques qui ternissent l’image des forces armées.
Pierre Patile, coordinateur de la société civile Forces Vives, s’est insurgé contre ces dérives, illustrant son propos par l’agression récente d’un civil—un acte qui, dans un contexte déjà marqué par des tensions croissantes à l’est du pays, est d’autant plus inacceptable.
L’extorsion de fonds par des militaires aux barrières constitue une menace directe à la sécurité et au bien-être des citoyens. L’exigence de pots-de-vin pour autoriser le passage est une atteinte à la confiance publique et un abus de pouvoir flagrant.
D’autres pratiques inquiétantes ont également été signalées, notamment des militaires usurpant l’identité de services administratifs pour soutirer de l’argent aux citoyens. La confiscation abusive de documents de motos, sous prétexte de contrôle, illustre l’ingéniosité frauduleuse de certains éléments incontrôlés.
Face à cette situation alarmante, la synergie des sociétés civiles du territoire de Dungu appelle à une intervention immédiate des autorités compétentes. Assurer la protection des citoyens et restaurer la discipline dans les rangs militaires est une priorité incontournable pour garantir un environnement sécurisé et le respect des droits fondamentaux.
Des sanctions exemplaires contre les responsables de ces abus et un contrôle renforcé aux barrières de Dungu sont impératifs. La société civile reste mobilisée, déterminée à défendre les droits des citoyens et à promouvoir une justice équitable pour tous.
Par Christophe Onzonono









