Face à une recrudescence alarmante du banditisme, la Nouvelle Société Civile du Congo (NSCC) tire la sonnette d’alarme sur l’insécurité grandissante qui sévit dans plusieurs quartiers de Kokiza, secteur Kibali. La faible présence policière y est jugée préoccupante, laissant la population exposée à une criminalité grandissante.
Selon la NSCC, l’absence de la Police Nationale Congolaise (PNC) dans ces zones a favorisé l’émergence de bandes criminelles qui terrorisent les habitants. Patrick Salamu, coordonnateur de la structure citoyenne, déplore la lenteur des interventions policières, souvent entravées par l’éloignement des forces de l’ordre et le manque de moyens logistiques.
Face à cette situation inquiétante, la société civile a sollicité l’appui du chef de secteur Kibali, Sa Majesté Dieudonné Surur Ebwatima, en vue de la construction d’infrastructures sécuritaires, notamment un sous-commissariat de police. Ce poste serait essentiel pour renforcer la sécurité, restaurer la confiance et atténuer le sentiment d’abandon ressenti par la population, confrontée à la multiplication des cambriolages nocturnes.
La NSCC rappelle la responsabilité de l’État en matière de sécurité et appelle à une collaboration accrue entre les citoyens et les forces de l’ordre. Elle exhorte la population à signaler tout comportement suspect et à adopter une vigilance collective pour lutter contre le banditisme, en particulier les activités illicites impliquant certains jeunes.
Dans son plaidoyer, la société civile insiste sur la nécessité de mesures préventives et sur l’implication des autorités afin de restaurer la sérénité et la stabilité à Kokiza. Pour elle, l’installation d’un poste de police constitue une étape cruciale vers une meilleure protection des habitants.
Par Christophe Onzonono









