Depuis le 15 avril 2025, les services de sécurité congolais ont lancé une série de perquisitions dans plusieurs propriétés de l’ancien président Joseph Kabila, notamment au Parc de la Vallée de la Nsele. Cette opération s’inscrit dans un climat politique tendu, marqué par des accusations du président Félix Tshisekedi, qui soupçonne son prédécesseur d’être impliqué dans des activités militaires clandestines.

Les autorités congolaises justifient ces perquisitions par la nécessité de rechercher du matériel militaire présumé volé ou dissimulé. Une équipe conjointe de l’ex-DEMIAP (Détection militaire des activités anti-patrie) et de l’ANR (Agence nationale de renseignements) a été mobilisée pour fouiller entrepôts, conteneurs et véhicules présents sur les lieux.
La famille de l’ancien président a vivement réagi, dénonçant ce qu’elle qualifie d’ »acharnement » et de « violation » de propriété privée. Adam Shemisi, conseiller en communication de Marie Olive Lembe Kabila, a rappelé que Joseph Kabila, en tant qu’ancien chef de l’État et sénateur à vie, bénéficie de privilèges et protocoles qui devraient être respectés.

Ces perquisitions, toujours en cours ce jeudi 17 avril, soulèvent de nombreuses interrogations sur leur légalité et leur véritable objectif. Alors que plusieurs membres de la famille Kabila se trouvent actuellement hors du pays, certains observateurs y voient une manœuvre politique mais d’autres parcontre estime que c’est une suite logique aux accusations du Président de la RDC Félix Tshisekedi.
L’affaire reste en développement, et les prochaines heures pourraient apporter des éclaircissements sur cette opération qui continue de secouer la scène politique congolaise.
Par Jason Mbo Itoo









