Le Vatican a annoncé ce lundi matin le décès du Pape François, survenu à l’âge de 88 ans dans sa résidence de Sainte-Marthe, en la cité vaticane. Une page importante de l’histoire contemporaine de l’Église catholique se referme avec la disparition de celui qui, durant douze années de pontificat, a marqué les esprits par ses prises de position et ses réformes.

Malgré la maladie qui le fragilisait, le Pape François avait tenu à honorer les célébrations pascales, apparaissant dimanche au balcon de la basilique Saint-Pierre pour bénir la foule. Devant 50 000 fidèles réunis pour cette fête religieuse majeure, il avait confié la lecture de son message pascal à Mgr Diego Giovanni Ravelli. Il s’était ensuite offert un dernier bain de foule en traversant la place Saint-Pierre à bord de sa papamobile.

Tout au long de son pontificat, le Pape François s’est attaché à promouvoir la paix et à dénoncer les conflits qui déchirent le monde. Son dernier message pascal a été l’occasion d’un nouvel appel à la cessation des hostilités à Gaza, en Ukraine et en République démocratique du Congo, pays qu’il avait visité récemment. Ce déplacement en RDC, marqué par des rencontres avec des victimes des violences, avait illustré son engagement pour la réconciliation et la justice.



Dans les jours à venir, le Vatican observera une période de recueillement et suivra un protocole précis pour rendre hommage au défunt pontife. Sa dépouille sera exposée dans la basilique Saint-Pierre afin que les fidèles puissent lui adresser un dernier salut. La messe funéraire, qui réunira les hauts dignitaires de l’Église catholique ainsi que des représentants du monde entier, sera célébrée par le cardinal camerlingue Kevin Farrell, chargé d’assurer la gestion du Saint-Siège durant la vacance du pouvoir.
Par la suite, le collège des cardinaux sera convoqué en conclave pour élire le successeur de François. Retranchés dans la chapelle Sixtine, les cardinaux électeurs voteront à bulletin secret jusqu’à ce qu’un candidat obtienne une majorité des deux tiers. Lorsque la fumée blanche s’élèvera, le monde connaîtra le nom du nouveau souverain pontife appelé à guider l’Église catholique dans les années à venir.
Par Thierry Bwongo









