Kinshasa, le 23 avril 2025 – Les réactions fusent de tous les états-majors politiques depuis le communiqué conjoint signé entre le gouvernement congolais et l’AFC/M23 après la médiation qatarienne. Dernier en date, les Forces Socialistes Progressistes (FSP) ont lancé un appel retentissant au régime Tshisekedi, à la suite de la publication du Communiqué conjoint de Doha. Ce document, qui prône un dialogue national inclusif, résonne avec l’appel incessant des FSP depuis juillet 2022 pour une refondation démocratique et une souveraineté populaire.

Pour les FSP, le temps des déclarations d’intention est révolu. « Le peuple attend des actes forts et réparateurs », a déclaré John Omombo Tshumba, président des FSP, dans un ton ferme et déterminé.

Dans leur communiqué, les FSP ont formulé trois exigences clés :

  • La levée immédiate des mesures répressives et la libération des prisonniers politiques et d’opinion.
  • La démission du président de la CENI, Denis Kadima, dont la présence compromet, selon eux, toute crédibilité électorale.
  • L’ouverture d’un dialogue national véritable, sous la supervision de garants nationaux et internationaux, impliquant toutes les forces vives du pays sans exclusion ni manœuvres dilatoires.

Les FSP considèrent ce moment comme une opportunité historique pour rebâtir la République sur des bases justes, transparentes et souveraines. « Ce tournant est crucial pour restaurer la dignité et l’unité du Congo », a ajouté Omombo Tshumba, soulignant l’engagement de son parti à œuvrer pour un Congo digne, uni et démocratique.

Alors que le Communiqué de Doha suscite des espoirs prudents, les FSP rappellent que la quête de la paix et de la démocratie ne peut se faire au détriment de la justice. « Tout pour le Congo », conclut leur message, un cri de ralliement pour un avenir meilleur.

Par Jason Mbo Itoo

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