Dans un contexte mondial marqué par des Bouleversements géopolitiques et économiques, l’Accord de principes entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, tel que présenté par l’Honorable Professeur Godé Mpoy, s’inscrit dans une dynamique d’économie politique internationale. Cet accord transcende les simples débats économiques pour s’ancrer dans une stratégie globale et technique.

Un nouvel ordre mondial tripolaire

La crise actuelle de la mondialisation a redéfini les rapports de force, donnant naissance à un monde tripolaire dominé par les États-Unis, la Chine et la Russie. Dans ce cadre, la géostratégie moderne combine habilement les approches de pouvoir « hard », « soft » et « smart ». L’Accord USA-RDC, par exemple, illustre une rencontre d’intérêts mutuels, un véritable partenariat « win-win vertical », dicté par les réalités de la politique internationale.

Des concepts techniques au cœur de l’accord

Le point 3 de cet accord met en avant quatre concepts clés : la coopération régionale, la chaîne des valeurs, la coopération hydroélectrique et la coopération inter-parcs. Ces notions, loin d’être de simples termes, sont des piliers techniques de l’économie internationale. Par exemple, l’exploitation hydroélectrique du lac Kivu, partagé entre la RDC et le Rwanda, et la gestion des parcs transfrontaliers, sources potentielles de conflits, nécessitent une approche rigoureuse et concertée.

Une vigilance nécessaire pour l’avenir

Avec l’appui des États-Unis, cet accord a permis une accalmie sur le front, préservant des vies humaines et des ressources financières. Cependant, l’Honorable Professeur Mpoy insiste sur la vigilance du gouvernement lors de la rédaction de l’accord définitif. Dans un monde souvent hostile, ce partenariat représente une opportunité unique pour la RDC de s’émanciper de ses agresseurs et de tracer une voie vers la paix et la prospérité.

Vers un avenir prometteur

En conclusion, cet accord, bien que technique et complexe, porte l’espoir d’une stabilité régionale et d’un développement durable. La foi en un avenir meilleur, soutenue par des efforts stratégiques, reste le moteur de cette initiative.

Par Thierry Bwongo