Les États-Unis renforcent leur engagement diplomatique en Afrique centrale pour apaiser les tensions entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. L’administration Trump, dans un communiqué officiel, déplore la désinformation propagée par certains opposants congolais, qui accusent les États-Unis de vouloir s’approprier les minerais congolais à bas prix.

Washington a mis en place trois processus diplomatiques distincts visant à structurer les relations :

• Entre les États-Unis et la RDC
• Entre les États-Unis et le Rwanda
• Entre la RDC et le Rwanda

Massad Boulos, conseiller principal de Donald Trump pour les affaires africaines, a clarifié la nature des accords en cours, insistant sur leur spécificité : « Le partenariat des USA avec la RDC sera différent de celui avec le Rwanda », a-t-il affirmé, mettant en avant la position stratégique et les ressources naturelles du territoire congolais.

Les États-Unis, reconnus pour leur stricte gouvernance en matière de lutte contre la corruption et le pillage des ressources naturelles, garantissent que ces engagements économiques respecteront les normes internationales de transparence et de conformité.

En parallèle des discussions économiques, Washington poursuit ses efforts pour parvenir à un accord de paix entre Kinshasa et Kigali. Les deux parties doivent soumettre, ce vendredi, des propositions distinctes, conformément à une feuille de route adoptée à Washington la semaine dernière. Un texte final pourrait être entériné à la mi-mai, avant une signature officielle dans deux mois.

Cette médiation américaine s’inscrit dans un cadre plus large d’investissements stratégiques estimés à plusieurs milliards de dollars, visant à développer les infrastructures et stabiliser la région.

Malgré ces avancées diplomatiques, la situation reste tendue dans l’est de la RDC, où les affrontements perdurent malgré le communiqué conjoint signé récemment à Doha entre Kinshasa et le mouvement M23/AFC.

Si les pressions internationales s’intensifient, la paix demeure incertaine.

Par Didier Mbongomingi