Kinshasa, 12 mai 2025 – Le procès très attendu opposant le parquet militaire aux sept policiers affectés à la protection de la Première ministre Judith Suminwa s’est poursuivi ce lundi devant la Cour militaire de Kinshasa-Gombe. Ces agents sont accusés de violation des consignes et d’homicide sur la personne de l’agent de circulation routière Fiston Kabeya.

Au cours de cette nouvelle audience, le médecin légiste, appelé à témoigner, a fourni un élément clé pour l’instruction. Son rapport confirme que l’estomac du défunt était vide, écartant ainsi l’hypothèse d’un empoisonnement, qui avait été soulevée en début de procédure. Cette révélation modifie la trajectoire du procès et recentre les débats sur les circonstances exactes du décès.

Face à cette déclaration médicale, la Cour a pris la décision de reporter les plaidoiries au jeudi 15 mai 2025. Cette journée sera cruciale, car elle marquera la fin des débats et pourrait mener à un verdict déterminant.

« Après avoir entendu les observations des parties, la Cour, usant de son autorité, renvoie l’affaire au 15 mai pour la présentation des plaidoiries et, potentiellement, le prononcé du jugement. L’audience est suspendue », a annoncé le président de la Cour.

L’opinion publique suit de près cette affaire, qui pourrait établir un précédent dans la gestion des forces de sécurité et leur discipline interne, notamment celles chargées de la protection des hautes personnalités.

Le procès, marqué par des enjeux judiciaires et sécuritaires sensibles, devrait apporter des éclairages essentiels sur la responsabilité des agents de sécurité et leur devoir de diligence dans l’exercice de leurs fonctions.

Rendez-vous donc le 15 mai, date où les parties présenteront leurs arguments finaux avant que la Cour ne rende sa décision.

Par la Rédaction

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