Washington a récemment accueilli Rodrigue Nguesso, conseiller du chef de l’État congolais, lors d’une série de rencontres stratégiques avec des responsables de la sécurité américaine. Cette visite, qui s’est déroulée entre fin avril et début mai, témoigne d’une intensification des échanges entre Brazzaville et Washington sur des sujets sensibles liés à la sécurité internationale.
Parmi les figures rencontrées par Rodrigue Nguesso figure Rudolph Atallah, ancien lieutenant-colonel de l’US Air Force et aujourd’hui responsable du contre-terrorisme en Afrique au sein du National Security Council (NSC), un organe clé rattaché à la Maison-Blanche. Aujourd’hui actif dans le secteur privé à travers sa société White Mountain Research (WMR), Atallah joue un rôle majeur dans les stratégies américaines de lutte contre le terrorisme.
Lors de leur entretien, auquel participait également l’ambassadeur congolais à Washington, Serge Mombouli, les discussions ont porté sur le financement présumé du Hezbollah en Afrique centrale. Cette question, jugée prioritaire par l’administration Trump, s’inscrit dans la volonté américaine de mettre fin aux flux financiers soupçonnés de soutenir des organisations classées comme terroristes.
Ce dialogue de haut niveau met en lumière la complexité des relations sécuritaires entre les États-Unis et le Congo, ainsi que les enjeux régionaux liés à la surveillance des circuits financiers clandestins. La présence de Rodrigue Nguesso dans ces discussions confirme l’importance que Brazzaville accorde aux dynamiques internationales de sécurité et aux mécanismes de coopération avec Washington.
Cette rencontre pourrait ainsi préfigurer une intensification des échanges sur les questions de lutte contre le financement du terrorisme, un axe stratégique dont les implications pourraient se répercuter sur la stabilité.
Par la rédaction









