Kinshasa, 11 juin 2025 – Face aux vives préoccupations des députés provinciaux sur la situation de la voirie et la vague de démolitions en cours dans la capitale congolaise, le ministre provincial des Infrastructures et Travaux Publics, Alain Tshilungu, a apporté des éclaircissements lors d’une plénière tenue à l’Assemblée provinciale de Kinshasa.
Intervenant pour la deuxième fois en l’espace d’une semaine, le ministre a précisé que ces opérations s’inscrivent dans un cadre programmé et légal, visant la sécurisation des zones inondables et la réhabilitation des emprises publiques. Il a rappelé que ces démolitions découlent des inondations dévastatrices d’avril dernier, ayant coûté la vie à plus de 60 personnes, notamment dans le quartier Ndanu, identifié comme particulièrement à risque.
Au cours de cette séance plénière présidée par la vice-présidente Germaine Tshinyama, Alain Tshilungu a regroupé les préoccupations des élus en dix grandes thématiques. Il a notamment défini ce qu’est une « construction anarchique », soulignant qu’aucune démolition ne s’effectue sans une base juridique claire.
Les opérations de déguerpissement ont débuté depuis la gare de Kintambo jusqu’à la baie de Ngaliema, touchant notamment les avenues Mapenza, de la Paix et les abords de Kintambo Hôpital, sur les rives de Makelele.
Le cadre légal qui encadre ces actions repose sur l’Ordonnance-loi n°73-021 du 20 juillet 1973 ainsi que sur l’Arrêté interministériel n°0021 du 29 octobre 1993. L’objectif final, selon Tshilungu, est de « redonner à Kinshasa un visage digne d’une capitale moderne, agréable et résiliente ».
Par la rédaction et la Cellecom ITP_Kinshasa









