Plus de 20 écoles ont fermé leurs portes sur l’axe Katanga-Maiba, dans la sous-division de Njiapanda, territoire de Lubero, depuis la fin de l’année 2024. Ces établissements ont cessé de fonctionner à la suite des premières attaques menées par les rebelles ADF dans cette région du Nord-Kivu, privant plus de 3 000 élèves du primaire et du secondaire de leur droit à l’éducation.

La situation sécuritaire reste extrêmement préoccupante. La société civile locale redoute une année scolaire blanche pour ces enfants, alors que l’insécurité persiste.

Dans une interview accordée à la presse ce mardi 17 juin 2025, Kambale Kuona Espoir, président de la société civile de l’axe Katanga-Maiba, a dénoncé fermement ces violations des droits de l’enfant. Il a exprimé ses vives inquiétudes face à l’intensification des attaques des ADF, qui forcent les familles à fuir et laissent les écoles à l’abandon.

« Malgré la pression militaire, les ADF continuent de semer la terreur. Les populations ne peuvent toujours pas regagner leurs villages en sécurité », a-t-il déclaré.

Kambale appelle le gouvernement à une action urgente pour sécuriser la région, faciliter le retour des déplacés et assurer une rentrée scolaire normale en septembre.

Pour rappel, les ADF restent actifs dans plusieurs zones de la province du Nord-Kivu, notamment dans les territoires de Lubero et Beni, ainsi que dans l’Ituri, à Irumu et Mambasa.

Par Kanoba Obadias

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