Depuis 4h du matin ce mercredi 18 juin, la situation sécuritaire se dégrade rapidement dans plusieurs territoires de l’Est de la République démocratique du Congo. De violents affrontements opposant les Wazalendo aux éléments rebelles pde l’AFC-M23 ont éclaté à Cirunga, dans le territoire de Kabare (Sud-Kivu), rappelant l’intensité des combats du week-end dernier.
Des tirs nourris résonnent toujours dans la région. L’axe Cirunga-Bugobe est désormais classé zone rouge, et les autorités locales déconseillent tout déplacement.
Au sud de Bukavu, dans le territoire de Walungu, les localités de Burhale et Muzinzi sont également touchées par des combats similaires, entraînant des déplacements massifs de population. Des milliers de civils fuient vers les forêts ou des zones jugées plus sûres.
Les conséquences humanitaires sont graves : plusieurs centres de santé ont été détruits ou pillés, aggravant la crise dans une zone déjà fragilisée.

Nord-Kivu : Walikale à nouveau en proie aux violences
Dans le territoire de Walikale (Nord-Kivu), les affrontements se sont intensifiés dans les villages de Mikumbi, Miba et Kashebere, à environ 6 km de Kibati, dans le groupement de Luberike. Là aussi, la population fuit en masse, laissant derrière elle des villages pratiquement vidés.
Les autorités locales et les humanitaires tirent la sonnette d’alarme face à l’escalade des violences et à l’ampleur des déplacements.
Face à cette situation d’urgence, les appels à la solidarité nationale et internationale se multiplient. Les organisations humanitaires demandent une mobilisation immédiate pour venir en aide aux populations affectées, assurer la sécurité des civils et œuvrer pour une désescalade rapide du conflit.
Par Kanoba Obadias









