La résolution des conflits en droit international passe fondamentalement par la diplomatie, pilier incontournable de la coexistence pacifique entre les nations. En ce sens, la signature effective de l’accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, ce vendredi 27 juin à Washington, constitue une avancée majeure dans l’apaisement des tensions qui déstabilisent la région des Grands Lacs depuis de nombreuses années.

Néné Nkulu, initiatrice de l’AFBC et fervente défenseuse de la paix et du dialogue, salue cet engagement courageux des deux parties, lequel témoigne d’une volonté commune de mettre fin à une guerre qui n’a que trop coûté aux populations civiles. « Mon souhait est que cette initiative se traduise rapidement par un apaisement réel sur le terrain, afin d’épargner nos compatriotes de la souffrance et des déplacements constants », a-t-elle déclaré.

Cet accord, fruit de négociations menées sous l’égide des États-Unis, avec l’appui du Qatar et en continuité des efforts diplomatiques initiés par l’Angola au nom de l’Union africaine, redonne espoir à tout un peuple. Il ouvre également la voie à une coopération renforcée entre Kinshasa et Kigali dans les domaines sécuritaires, humanitaires et économiques.

Au-delà des signatures, Néné Nkulu appelle à une mise en œuvre rapide, sincère et inclusive de cet accord, dans le respect des aspirations des populations. Elle plaide pour une paix qui ne soit pas seulement un vœu diplomatique, mais une réalité vécue au quotidien par les Congolais et les Rwandais.

Par Didier Mbongomingi

Tendances

En savoir plus sur Tropik Infos

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture