Manhattan, 2 juillet 2025 – La justice américaine vient de trancher dans l’affaire explosive qui secoue le monde du showbiz depuis près d’un an. Sean Combs, alias P. Diddy, a été partiellement blanchi par la cour pénale de Manhattan à l’issue d’un procès retentissant, mais reste reconnu coupable sur certains chefs d’accusation.

Des accusations d’une gravité exceptionnelle
Arrêté en septembre 2024, l’artiste et magnat de la musique était poursuivi pour racket, trafic sexuel, et transport illégal à des fins de prostitution, des charges découlant notamment des accusations de son ex-compagne Cassie Ventura, et renforcées par plus de 120 témoignages, hommes et femmes confondus.
Les audiences ont révélé des pratiques choquantes, notamment l’organisation présumée de soirées sexuelles appelées « Freak Offs », et la saisie à son domicile de narcotiques, d’huiles pour bébé en grande quantité, et de vidéos compromettantes.

Un procès sous haute tension émotionnelle
Le procès, ouvert en mai 2025, a mis en lumière des récits glaçants, comme ceux de Cassie, « Jane », ou encore Kerry Morgan. Les témoignages ont profondément affecté les proches présents, notamment les enfants de Diddy, dont ses trois filles sorties en pleurs à plusieurs reprises de la salle.

Le verdict : coupable… mais pas de tout
Après plus d’un mois de délibérations, le jury a rendu son verdict :
- Non coupable pour trafic sexuel et association de malfaiteurs, charges passibles de la prison à vie.
- Coupable de transport illégal en vue de prostitution concernant Cassie et une autre victime, « Jane » – des faits pouvant lui valoir jusqu’à 20 ans de prison.

Les avocats de P. Diddy ont immédiatement demandé sa libération conditionnelle. Selon des sources proches, il aurait déjà informé ses proches de son retour à la maison dès ce soir.
Un soulagement partiel pour sa défense, mais une déception pour les victimes, alors que l’Amérique s’interroge sur la justice rendue à l’ère #MeToo.
Par la rédaction









