Kinshasa, 15 juillet 2025 — Le compte à rebours est lancé pour les Léopards A’ de la République démocratique du Congo, qui entameront leur campagne au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2024 le 3 août prochain face au pays hôte, le Kenya, au stade Kasarani de Nairobi. Une entrée en matière explosive dans le groupe A, surnommé déjà la « poule de la mort », aux côtés du Maroc, de la Zambie et de l’Angola.
Le sélectionneur Otis Ngoma Kondi a dévoilé une liste élargie de 36 joueurs issus exclusivement du championnat local. Parmi eux, des visages familiers comme Jackson Lunanga, Oscar Kabwit, ou encore Horso Mwaku, mais aussi de jeunes espoirs tels que Tonny Talasi et Faveurdi Bongeli, qui incarnent le renouveau du football congolais.
« Cette génération a faim de victoire. Elle veut écrire sa propre histoire », a déclaré Otis Ngoma lors de la présentation du programme de préparation.

Un mini camp est prévu à Kinshasa du 16 au 20 juillet pour affiner les automatismes et évaluer la cohésion du groupe, suivi d’un stage intensif en Algérie du 21 au 30 juillet, dans des conditions similaires à celles attendues en Afrique de l’Est. Ce dernier regroupement vise à renforcer la solidarité du groupe et à tester les schémas tactiques face à des adversaires de haut niveau.
Du côté des Harambee Stars locaux, l’ambition est palpable. Le milieu de terrain Alpha Chris Onyango (Gor Mahia) voit dans ce CHAN une opportunité de « montrer au monde le talent kényan ». Le gouvernement kényan, de son côté, a mis en place un dispositif sécuritaire renforcé et une billetterie accessible pour garantir une ambiance électrique dans les stades.
« Jouer à domicile est une pression positive. Nous voulons que le trophée reste ici », a affirmé le ministre des Sports, Salim Mvurya.
Le match Kenya vs RDC du 3 août à 15h00 (heure locale) s’annonce comme l’un des plus attendus de la phase de groupes. Pour les Léopards A’, ce sera l’occasion de conjurer le souvenir amer de l’élimination précoce en 2023 et de renouer avec leur glorieux passé — champions en 2009 et 2016.
Par la rédaction









