Ce jeudi, à la Cité de l’Union africaine, le Président Félix Tshisekedi a présidé la cérémonie de signature d’un accord de principe entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) et la société américaine Kobold Metals, spécialisée dans l’exploration minière.

L’accord a été paraphé par le ministre congolais des Mines, M. Kizito Pakabomba, et le Directeur général de Kobold Metals en RDC, M. Benjamin Katabuka. Ce partenariat stratégique vise à favoriser les investissements américains dans le secteur minier congolais, tout en ouvrant la voie à un développement technologique avancé.

Lors de son intervention, M. Katabuka a salué la volonté politique du gouvernement congolais, soulignant que cet accord s’inscrit dans le cadre plus large des relations bilatérales entre les États-Unis et la RDC, orientées vers la paix et la prospérité. « Cette ouverture du gouvernement congolais à l’investissement américain est une étape majeure qui, nous l’espérons, en appellera d’autres », a-t-il déclaré.

L’accord prévoit trois volets principaux :

• La numérisation des données géologiques congolaises, encore peu exploitées ;
• L’utilisation de technologies de pointe, notamment l’intelligence artificielle, pour l’exploration et l’exploitation minière ;
• Le développement d’un projet minier de lithium à Manono, dans la province du Tanganyika.

Kobold Metals ambitionne de financer la numérisation des archives géologiques afin de les rendre accessibles et attractives pour les investisseurs internationaux. À travers cette initiative, l’entreprise prévoit de soumettre prochainement des demandes de permis de recherche couvrant de vastes étendues du territoire congolais.

Engagée envers le développement local, Kobold Metals entend également favoriser l’emploi des Congolais, en assurant leur formation et leur rémunération, tout en contribuant à la construction des infrastructures nécessaires au bien-être des communautés locales.

Par Didier Mbongomingi