Dans les provinces du Haut-Katanga et du Kasaï Oriental, le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Nouvelle Citoyenneté a franchi un nouveau cap dans la réforme de la gouvernance du système éducatif. En pleine session 2025 de l’Examen d’État, il a instauré des centres de correction décentralisée, inaugurant une démarche résolument ancrée dans les dynamiques locales. Cette initiative ne se contente pas d’un simple transfert logistique ; elle incarne une volonté affirmée de modernisation, en s’appuyant sur le levier numérique pour renforcer la transparence, la rapidité et l’efficacité du processus de correction.

Ce changement de paradigme opérationnel entraîne une réduction significative des délais de traitement des résultats, estimée entre 30 et 40 %. Un chiffre qui, au-delà de sa portée statistique, reflète l’ambition d’un service public éducatif plus réactif, plus rigoureux, et surtout plus proche des attentes citoyennes. En décentralisant, le ministère libère les centres traditionnels d’une pression chronique et valorise le potentiel humain et technologique des provinces.
À travers cette réforme, l’État congolais esquisse les contours d’une gouvernance éducative réinventée, fondée sur l’agilité, la rationalité et l’équité. Si l’expérience s’avère concluante, elle pourrait servir de référence pour d’autres territoires, nourrissant une dynamique nationale de transformation durable du pilotage éducatif.
Par Thierry Bwongo









