Dammam, 21 août 2025 – L’exécution de Jalal al-Labbad, 30 ans, dans la prison centrale de Dammam suscite une vive indignation à l’échelle internationale. Le ministère saoudien de l’Intérieur a annoncé jeudi que le jeune homme avait été exécuté pour des crimes qu’il aurait commis alors qu’il n’avait que 15 ans.

Condamné en vertu des lois antiterroristes du royaume, al-Labbad était accusé d’avoir mis en danger la sécurité nationale, soutenu des groupes armés et semé la terreur. Sa condamnation s’appuyait sur des aveux recueillis en juillet 2019, alors qu’il était déjà en détention depuis plusieurs années.

Mais selon son avocate, Duaa Dhainy, mandatée par sa famille, la procédure judiciaire a été entachée de graves irrégularités : « Nous savons que ces accusations ne sont en rien équitables. Jalal a été contraint de signer des aveux sous la torture. »

Cette exécution relance les critiques persistantes contre le système judiciaire saoudien, notamment sur le non-respect des droits des mineurs et l’usage de la peine capitale malgré les engagements du royaume à limiter son recours, en particulier contre les mineurs au moment des faits.

Des ONG de défense des droits humains appellent à une réaction internationale ferme, dénonçant une « grave violation du droit international » et un mépris des garanties fondamentales d’un procès équitable.

Parla rédaction

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