Dans le cadre de la relance des finances publiques, le Vice-Premier ministre et ministre du Budget, Adolphe Muzito, multiplie les initiatives pour renforcer les recettes de l’État et assainir les dépenses publiques. C’est dans cette dynamique qu’il a tenu, ce lundi 25 août, une séance de travail stratégique avec l’Inspecteur général des Finances, Chef de service, Christophe Bitasimwa Bahii, au Centre financier de Kinshasa.

Cette rencontre, à laquelle a également pris part le vice-ministre du Budget, Elysée Bokumwana, a porté essentiellement sur l’analyse des rubriques du budget général de l’État. L’objectif : identifier les leviers de réforme capables d’optimiser la gouvernance financière et de renforcer la discipline budgétaire.
« Nous sommes venus présenter nos civilités au Vice-Premier ministre, mais il nous a devancés en nous conviant à une séance de travail. Nous avons ainsi joint l’utile à l’agréable. Cette réunion a permis de passer en revue les deux grandes composantes du budget — les recettes et les dépenses — afin de formuler des propositions concrètes pour améliorer la performance budgétaire », a déclaré Christophe Bitasimwa Bahii.

L’IGF, en sa qualité d’institution de contrôle, s’est engagée à accompagner le ministre du Budget dans la mise en œuvre des réformes structurelles. Un appui d’autant plus naturel que l’Inspection générale des Finances constitue l’institution de carrière du VPM Muzito.
« Il peut compter pleinement sur notre soutien. En plus d’être notre autorité hiérarchique, il est aussi un collègue de service. Notre engagement est total », a assuré le Chef de service de l’IGF.

Dans un contexte marqué par des besoins croissants en financement et une volonté affirmée de rationaliser les dépenses, le projet de loi de finances pour l’exercice 2026 figure parmi les priorités du nouveau gouvernement. Cette collaboration entre le ministère du Budget et l’IGF augure d’une dynamique prometteuse pour la réforme des finances publiques en République démocratique du Congo.

Par Didier Mbongomingi