L’instabilité sécuritaire due à l’activisme de l’AFC/M23 a des conséquences dévastatrices dans le territoire de Walikale au Nord-Kivu. Dans le groupement Waloa Yungu (secteur des Wanianga), plusieurs villages restent déserts depuis le début des violences armées à la limite avec le territoire de Masisi d’une part, et du groupement Luberike (Walikale) d’autre part.
À l’approche de la rentrée scolaire prévue pour le lundi 1er septembre prochain, ce programme risque de ne pas être respecté dans le groupement Waloa Yungu où plusieurs villages sont toujours vides depuis qu’ils ont été abandonnés par les habitants. Les parents ont fui avec les enfants, les enseignants et chefs d’établissements scolaires ont aussi abandonné la zone pour se mettre à l’abri. Jusqu’à ce jour, les inscriptions d’élèves n’ont pas encore commencé.

Le secrétaire administratif de ce groupement, Bisika Bwira, craint pour l’avenir des enfants de cette entité. Selon lui, l’avenir de ces enfants est en péril car rien ne prouve que la rentrée des classes soit effective dans ce groupement pour cette année scolaire. Il invite les autorités compétentes à restaurer la paix et la stabilité pour que les habitants qui ont fui leurs villages les regagnent afin de permettre aux enfants de reprendre le chemin de l’école.
Pour rappel, l’année scolaire 2024-2025 s’est clôturée dans des conditions difficiles, suite au déplacement à répétition à cause de la guerre de l’AFC/M23 à la porte du groupement Waloa Yungu.
Par Kanoba Obadias









