Une nouvelle page s’ouvre dans la lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits armés dans l’Est de la République démocratique du Congo. Sous l’impulsion du Ministre des Droits humains, Maître Samuel Mbemba Kabuya Tanda, le gouvernement a lancé officiellement un programme conjoint d’assistance aux victimes, lors d’une réunion solennelle tenue au Fleuve Congo Hôtel à Kinshasa.

Doté d’un budget de 12 034 067 dollars américains, ce programme ambitieux est le fruit d’une collaboration entre le Fonds national de réparation des victimes (FONAREV), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et plusieurs agences des Nations Unies. Il vise à offrir une réponse globale aux survivants des violences sexuelles, tout en renforçant les mécanismes de prévention, d’alerte communautaire et de justice réparatrice.

Dans une allocution empreinte de gravité et de compassion, le Ministre Samuel Mbemba Kabuya a salué la vision humaniste du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ainsi que le leadership de la Première ministre Judith Suminwa, qui ont placé la dignité humaine au cœur de l’action gouvernementale.

« Nous ne pouvons pas rebâtir l’Est sans réparer l’humain. Ce programme n’est pas seulement un outil administratif, c’est une réponse de l’État aux cris silencieux des survivants », a déclaré le ministre, en validant le plan d’action trimestriel du projet.

Ce programme marque un tournant décisif dans la réponse institutionnelle aux violences sexuelles en RDC. Il s’inscrit dans une dynamique de relèvement des victimes, de restauration de leur dignité et de consolidation des liens entre les institutions nationales et les partenaires internationaux.

Visionnaire, rigoureux et profondément engagé, Samuel Mbemba Kabuya incarne une nouvelle génération de responsables politiques pour qui les droits humains ne sont pas une option, mais une obligation d’État. Son action place le ministère des Droits humains au cœur de la résilience nationale, dans un contexte où la justice et la réparation ne peuvent plus attendre.

Par Didier Mbongomingi