Kinshasa, samedi 30 août 2025 — Devant une foule acquise à sa cause réunie au sein de l’Union Sacrée, le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, a tenu un discours sans ambiguïté, réaffirmant sa position sur le dialogue politique et la souveraineté nationale.

« Les Congolais n’ont pas besoin de facilitateur », a-t-il lancé, rejetant catégoriquement toute médiation extérieure dans les affaires internes du pays. Pour le chef de l’État, toute initiative de concertation nationale doit impérativement émaner de la présidence: « Il n’y aura jamais de dialogue en dehors de ma propre initiative. »
S’adressant aux acteurs internationaux et aux organisations qui encouragent le dialogue entre Congolais, le président a salué leurs intentions tout en les invitant à se retirer:
« Toutes ces bonnes volontés qui s’efforcent de nous aider à dialoguer entre Congolais, c’est bien, merci pour cela, mais je crois qu’elles ont d’autres chats à fouetter. Qu’elles nous laissent gérer les problèmes du Congo entre Congolais. »

Dans un ton plus accusateur, Félix Tshisekedi a également pointé du doigt certaines attitudes internes qu’il juge nuisibles au développement du pays:
« Il y a des Congolais qui retardent le développement de notre nation et favorisent le pillage de nos ressources naturelles. »
Enfin, le président a conclu son intervention avec une mise en garde claire:
« J’ai dit, dialogue oui, mais pas avec les Congolais inféodés au diktat », traçant ainsi une ligne rouge face à toute tentative de manipulation ou d’ingérence étrangère.

Ce discours marque une nouvelle étape dans la stratégie politique du président Tshisekedi, qui entend affirmer l’autonomie de la RDC dans la conduite de ses affaires nationales, tout en consolidant son leadership au sein de l’Union Sacrée.
Par Didier Mbongomingi









