New York, mardi 23 septembre 2025 — En marge d’un événement parallèle organisé par le FONAREV à New York, la Ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Nouvelle économie du Climat, Professeure Marie Nyange Ndambo, a lancé un appel fort à la communauté internationale : reconnaître le GENOCOST comme une tragédie environnementale majeure liée au conflit en République Démocratique du Congo.
Selon la ministre, le génocide en cours en RDC, orchestré selon elle par le Rwanda avec la complicité de certaines puissances étrangères, ne se limite pas à ses conséquences humaines et socio-économiques. Il engendre également un désastre écologique d’une ampleur alarmante, affectant gravement la biodiversité et les écosystèmes du pays.
« Je salue la rigueur scientifique du FONAREV, qui apporte aujourd’hui des preuves irréfutables de ce génocide. Le monde ne peut plus prétendre ignorer les faits. Le déplacement forcé des populations a provoqué des dégâts considérables sur l’environnement et les forêts, compromettant la reproduction des espèces végétales et animales », a déclaré la ministre.
Elle a souligné que les déportations, les menaces d’extermination de groupes entiers et les repeuplements forcés dans l’Est du pays traduisent une volonté délibérée de confiscation des terres autochtones au profit d’allochtones. Le braconnage, la destruction du Parc national des Virunga et d’autres activités illicites menées par des groupes armés affiliés au Rwanda depuis plus de trente ans constituent, selon elle, des preuves tangibles de l’impact du GENOCOST sur le sol congolais.
« Il existe un lien direct entre ces violences inouïes et la dégradation de la biodiversité. En tant que scientifique, je soutiens pleinement le travail du FONAREV. Les rapports et analyses présentés nous interpellent et nous poussent à agir », a-t-elle affirmé.
La Professeure Nyange reste convaincue que la reconnaissance du GENOCOST pourrait non seulement contribuer à mettre fin aux exactions sur le territoire congolais, mais aussi freiner la destruction des écosystèmes en période de conflit. Elle a réitéré son appui au plaidoyer du FONAREV, organisation engagée dans la sensibilisation internationale autour de cette tragédie encore trop ignorée.
« La reconnaissance du GENOCOST est indissociable de celle de son impact sur l’environnement, la biodiversité et les forêts de haute intégrité, qui sont des piliers essentiels dans la lutte contre le changement climatique », a-t-elle conclu.
Par Didier Mbongomingi









