Kinshasa entre dans l’histoire en accueillant la toute première célébration mondiale de la Journée internationale de la ménopause, une initiative inédite portée par le Ministère du Genre, Famille et Enfant, en partenariat avec le Réseau des Femmes Ménopausées d’Afrique (RFMA). Placée sous le thème : « L’impact de la ménopause sur la santé globale », cette journée marque un tournant dans la reconnaissance publique de cette étape de vie souvent ignorée.
La ministre Micheline Ombae Kalama, initiatrice de l’événement, a lancé un appel fort à briser le tabou entourant la ménopause. Elle a souligné l’urgence d’une prise en charge holistique — médicale, émotionnelle et sociale — des femmes ménopausées, affirmant avec conviction :
« La ménopause n’est ni une maladie ni une faiblesse. La femme congolaise refuse désormais le silence. »

La ministre a également salué l’engagement des partenaires, notamment l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pour leur reconnaissance de la ménopause comme un enjeu de santé publique et de dignité humaine, exprimant sa fierté de voir cette première mondiale célébrée depuis la République démocratique du Congo.
Prenant la parole à son tour, Madeleine Moembo, présidente du RFMA, a plaidé pour la création de centres cliniques communautaires dédiés aux femmes ménopausées, ainsi que pour l’implantation d’une usine africaine de traitements naturels à base de plantes locales.
La journée a été rythmée par des panels d’experts, des témoignages poignants et des échanges interactifs, illustrant une avancée majeure dans la reconnaissance et la valorisation de cette étape de vie féminine.
Par Didier Mbongomingi









