Dans une République sérieuse, la réflexion institutionnelle doit être permanente. C’est dans cet esprit que le Front pour la Quatrième République engage une démarche de fond, en revisitant l’évolution constitutionnelle de la RDC, de la Loi fondamentale de 1960 à la Constitution actuelle de 2006.
Face aux limites structurelles et aux ambiguïtés du texte en vigueur, cette initiative propose une transformation profonde du cadre politique et juridique du pays.
Cette dynamique est portée par des citoyens congolais engagés, notamment M. Daddy Tshisuaka, Maître Francis Okito, l’honorable Bernard Kayumba, M. Jean Nsaka, Stern Banyaku et Rossy Kiwa. Ensemble, ils ambitionnent de stimuler un débat national inclusif autour de l’avenir institutionnel du pays.
Le Front pour la Quatrième République articule sa démarche autour des axes suivants :
- Acter le passage de la Troisième à la Quatrième République, afin de dépasser les insuffisances de la Constitution de 2006.
- Remplacer le texte constitutionnel par un document mieux adapté aux réalités, aux mœurs, aux coutumes et aux aspirations du peuple congolais.
- Renforcer la participation citoyenne, en impliquant la population et la diaspora à travers une pétition visant plus d’un million de signatures.
- Clarifier les rapports entre les institutions (exécutif, législatif, judiciaire) et consolider la lutte contre la corruption.
- Évoluer sur les plans politique, comportemental, culturel, social et économique, notamment par des propositions sur la limitation des mandats, y compris ceux des députés, dans une logique d’équité.
- Affirmer le caractère citoyen et non partisan de la démarche, ouverte à toutes les sensibilités.
- Reconnaître les limites du texte actuel, jugé peu efficace et porteur de clauses ambiguës.
- Faire de cette transformation une œuvre collective, portée par l’ensemble de la société congolaise, et non imposée par une élite politique ou belligérante.
Le Front pour la Quatrième République vise à doter la RDC d’un nouveau cadre constitutionnel, garant d’une gouvernance plus transparente, d’une responsabilisation accrue des institutions, d’une implication effective des citoyens, et d’un développement harmonieux fondé sur les réalités congolaises et l’équité.
Par Didier Mbongomingi









