Les États-Unis ont officiellement annoncé la mise en œuvre d’un plan militaire accéléré, baptisé CONOPS, pour contraindre le Rwanda à retirer ses forces de l’Est de la République démocratique du Congo. Cette initiative vise à restaurer la stabilité régionale et à permettre aux FARDC de se redéployer pour neutraliser les combattants des FDLR.

Le vice-président américain J.D. Vance a exigé du président Paul Kagame le retrait de toutes les troupes rwandaises et des unités avancées du M23 au plus tard le 1er janvier 2026. En cas de non-respect, toute présence militaire rwandaise sera considérée par Washington comme une menace directe à la paix dans la région.

Uvira est identifiée comme la première zone d’application du plan CONOPS accéléré. Une évaluation initiale du processus est prévue pour le 19 décembre 2025.

Le président Donald Trump, via son vice-président, a assuré un suivi personnel du dossier, confirmant la priorité stratégique accordée à la stabilisation de la région des Grands Lacs. Selon des sources proches du dossier, un appel ferme a été adressé aux présidents congolais et rwandais dans la nuit de lundi à mardi.

Cette posture résolue de Washington souligne l’escalade diplomatique entre les États-Unis et Kigali, accusé de violations répétées de l’accord de Washington signé le 4 décembre.

Par Didier Mbongomingi

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