Depuis le début de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2025) au Maroc, un constat intrigue les observateurs et passionnés : les supporters congolais, pourtant présents en nombre et très mobilisés dans les stades de Rabat, Casablanca ou Tanger, sont étonnamment peu visibles à l’écran lors des retransmissions officielles. Une absence qui soulève des interrogations, d’autant que le “12ᵉ homme” congolais joue un rôle actif dans l’animation des tribunes.

Selon plusieurs sources proches du comité d’organisation, cette faible couverture médiatique serait liée à une directive éditoriale discrète, conforme aux règlements de la CAF et de la FIFA, interdisant toute propagande ou message à caractère politique dans les stades. En effet, certains supporters arborent des effigies ou slogans liés à des figures politiques congolaises, ce qui contrevient aux principes de neutralité imposés lors des compétitions internationales.

Afin d’éviter toute polémique, les réalisateurs des matchs – placés sous coordination centralisée – opteraient pour des plans généraux ou ciblent d’autres sections de tribunes plus neutres. Cette consigne viserait à garantir une retransmission dépourvue de toute récupération politique.

Cette situation soulève toutefois un malaise, car elle prive le public congolais et international de la ferveur unique de ses supporters, souvent parmi les plus dynamiques du continent. Pour de nombreux fans, c’est une forme d’effacement injuste, qui interroge sur la frontière entre régulation et censure dans les grands rendez-vous sportifs africains.

Par la rédaction

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