Le passage des barges sur la rivière Bomokandi, essentielle pour la mobilité sur la route nationale numéro 26, est devenu une épreuve financière insupportable pour les usagers. Nous sommes en territoire de Watsa, dans la province du Haut-Uele, au nord-est de la République démocratique du Congo, où les habitants dénoncent avec véhémence les coûts excessifs imposés aux traversées.

Selon John Oriane, notable du secteur Kibali, les tarifs pratiqués sont tout simplement prohibitifs : 10 000 FC pour les motos, jusqu’à 100 000 FC voire 1 000 dollars américains pour les véhicules. Une somme jugée intolérable, alourdissant considérablement le quotidien des populations locales, dont les ressources sont déjà limitées.

John Oriane pointe du doigt la complicité présumée des autorités locales et de l’Office des Routes, qu’il accuse de faciliter cette tarification excessive au détriment des usagers. Selon lui, cette situation constitue un frein sérieux à la construction du pont Bomokandi, une infrastructure capitale qui permettrait de fluidifier la circulation et de stimuler le développement économique de la région.

Face à cette injustice, le jeune notable exhorte les autorités nationales et provinciales à prendre des mesures urgentes pour réguler ces tarifs et garantir un accès équitable aux services de transport. Il appelle également les organisations de la société civile à s’unir pour dénoncer ces pratiques abusives qu’il qualifie de véritables tracasseries routières.

Enfin, il exige la démission des responsables de l’Office des Routes, les accusant d’incompétence et d’inaction face à cette situation qui pénalise lourdement la population. Selon lui, il est impératif que des décisions fortes soient prises pour soulager les habitants et rétablir un système de transport plus juste et accessible.

En conclusion, il est urgent que des actions concrètes soient entreprises pour mettre fin aux tarifs excessifs imposés sur la rivière Bomokandi. La population du Haut-Uele mérite des tarifs justes et accessibles, essentiels pour favoriser son développement socio-économique et garantir sa mobilité sans entraves.

Par Christophe Onzonono

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