Mariminza, territoire de Watsa, province du Haut-Uele – L’insécurité s’aggrave dans cette région du nord-est de la République démocratique du Congo, plongeant les habitants dans un climat de peur et de méfiance grandissante.

Les vols nocturnes, de plus en plus fréquents, nourrissent un sentiment d’impunité chez les criminels et suscitent des interrogations quant à l’efficacité des forces de l’ordre, voire des soupçons de complicité. La présence policière est jugée insuffisante, tandis que les patrouilles, peu visibles et jugées inefficaces, renforcent la suspicion d’inaction délibérée.

Les habitants se sentent livrés à eux-mêmes, notamment dans les zones commerciales comme le centre de négoce Moku, devenu l’épicentre de cette insécurité croissante. Un cambriolage survenu dans la nuit du mercredi au jeudi 17 avril 2025 a une nouvelle fois illustré cette escalade de violence, mettant à mal les efforts des commerçants locaux et exacerbant les craintes d’une détérioration de l’économie régionale.

Face à cette situation alarmante, la population s’interroge sur les motivations de ces actes et leurs véritables bénéficiaires, craignant une spirale de violence préjudiciable au quotidien et à la stabilité économique. Un appel pressant est lancé aux autorités pour des actions concrètes visant à restaurer la sécurité et la confiance, afin que les habitants ne soient plus réduits au rôle de victimes impuissantes d’un système défaillant.

Par Christophe Onzonono