Kinshasa, 12 mai 2025 – L’ONG YMAE, à travers sa campagne « École Eza Mombongo te ! », tire la sonnette d’alarme sur une dérive inquiétante du système éducatif congolais : la fixation abusive des frais liés aux évaluations certificatives scolaires. Cette pratique, qui s’étend de la capitale aux provinces, menace gravement le droit fondamental à l’éducation pour tous.
Parmi les exemples révélés par l’ONG, le Complexe scolaire Dieu fait Grâce à Bandalungwa fait figure d’illustration frappante : les parents dénoncent une exigence de 110 dollars américains pour permettre aux élèves de participer à une simple dissertation. Une situation jugée intolérable qui renforce l’inégalité d’accès à l’éducation.
Ces frais excessifs, qualifiés de « marchandisation de l’éducation », compromettent l’accès équitable à une formation de qualité, particulièrement pour les élèves issus des milieux les plus défavorisés. YMAE ONG regrette profondément cette dérive qui mine la crédibilité du système éducatif et aggrave l’injustice sociale.
Face à cette situation, YMAE ONG appelle les autorités gouvernementales à intervenir de toute urgence. La structure demande un renforcement de la régulation, une répression des pratiques abusives et l’instauration de mécanismes de contrôle garantissant un accès transparent et équitable à l’éducation.
« L’éducation est un droit universel et ne doit en aucun cas devenir un luxe réservé aux plus fortunés », martèle l’ONG dans son communiqué. Elle exhorte le gouvernement à agir fermement pour éviter que cette pratique ne fragilise davantage l’avenir de la jeunesse congolaise.
Alors que cette dénonciation fait écho dans l’opinion publique, des voix s’élèvent pour exiger des mesures concrètes. La campagne « École Eza Mombongo te ! » s’annonce comme un levier important de pression sur les autorités, dans l’espoir que des réformes immédiates viennent corriger ces abus.
L’éducation, pilier du développement d’une nation, doit rester accessible à tous et ne saurait être un commerce. YMAE ONG insiste sur la nécessité d’une justice sociale dans ce secteur crucial.
Par la rédaction









