Kinshasa, 26 juin 2025 — Face à la récente décision du Parlement iranien de fermer le détroit d’Ormuz, couloir stratégique par lequel transite environ 20 % du pétrole mondial, le Gouvernement congolais se mobilise pour anticiper les répercussions économiques majeures que cela pourrait engendrer.

Dans une correspondance officielle adressée aux membres du Gouvernement, Mickael Lukoki Nsimba, directeur de cabinet de la Première ministre, a invité les ministres concernés à participer à une réunion élargie du Comité de Conjoncture Économique, prévue le mercredi 2 juillet à 15h, à l’Immeuble du Gouvernement.

L’ordre du jour portera principalement sur l’évaluation des conséquences possibles de cette crise géopolitique sur l’économie congolaise, notamment en termes d’approvisionnement, d’inflation, de coût des importations pétrolières et de pression budgétaire.

Chaque ministère est ainsi prié de produire, dans un délai de sept jours, une analyse détaillée des impacts sectoriels potentiels et de transmettre ces conclusions à la Primature.

Carte du Détroit d’Ormuz

Cette initiative traduit l’inquiétude du Gouvernement congolais face à une perturbation majeure du marché mondial de l’énergie, dont les effets pourraient se faire sentir dans plusieurs secteurs vitaux, du transport à l’industrie en passant par la gestion des finances publiques.

La présence des Vice-Premiers Ministres, Ministres d’État et Ministres concernés est exigée pour cette réunion, qualifiée de stratégique dans un contexte international tendu.

Par la rédaction

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