Kasindi-Lubiriha, zone frontalière entre la République Démocratique du Congo et l’Ouganda, est jugée « globalement calme » sur le plan sécuritaire, malgré quelques actes sporadiques de banditisme. C’est ce que révèle un rapport officiel remis au gouverneur du Nord-Kivu, le général-major KAKULE SOMO Evariste, en visite dans le territoire de Beni.
Cette évaluation a été présentée le mardi 15 juillet 2025, lors d’une réunion sécuritaire tenue à Kasindi, réunissant autorités locales, services de sécurité et représentants de la population. Les actes de banditisme recensés seraient le fait de groupes criminels tentant de contourner les efforts soutenus de la Police Nationale Congolaise (PNC), active sur le terrain.
La population locale a salué les initiatives des forces de l’ordre pour sécuriser les biens et les personnes, tout en exprimant sa gratitude envers le gouverneur pour l’octroi de quatre motos destinées à la PNC et aux Forces Armées de la RDC (FARDC). Ces engins viennent renforcer les capacités d’intervention rapide dans les zones sensibles.
Cependant, malgré ces avancées, les habitants ont profité de la présence du chef de l’exécutif provincial pour plaider en faveur d’un appui logistique accru, jugé indispensable face aux réalités du terrain.
Le gouverneur était accompagné du commandant provincial de la PNC, le commissaire divisionnaire adjoint Dieudonné MAKAMBO. Leur arrivée à Kasindi-Lubiriha en fin de journée a été marquée par un accueil chaleureux de la population, notamment des agents de l’administration publique.
Au cours de cette visite, d’autres enjeux cruciaux liés au développement local ont été soulevés, notamment l’état d’avancement des travaux sur la route nationale numéro 4 (RN4), ainsi que la gestion du site public « Congo Ya Sika ».
Zone stratégique à la fois sur les plans sécuritaire et économique, Kasindi-Lubiriha cristallise les efforts conjoints des autorités provinciales et des forces de sécurité. Si leur travail est globalement apprécié, les appels à un soutien logistique renforcé rappellent les défis persistants dans cette région frontalière.
Par Kanoba Obadias









