Dans un communiqué de presse publié ce 29 juillet, le Fonds Forestier National (FFN), sous tutelle du Ministère de l’Environnement et Développement Durable, a vigoureusement réagi à une série d’articles diffusés par le média en ligne Afrique Info Magazine et relayés par d’autres plateformes, qu’il qualifie de « mensongers et diffamatoires ».

Selon le FFN, ces publications viseraient à ternir l’image de plusieurs institutions publiques, dont l’Assemblée Nationale et l’Agence Nationale des Renseignements (ANR), et évoqueraient de supposées interférences politiques au sein du Fonds, créant la confusion entre pouvoir public et appartenance partisane.

Le communiqué souligne qu’il n’y a actuellement aucune confusion ou ingérence politique dans la gestion quotidienne du Fonds. Depuis le 28 janvier dernier, les relations entre la Tutelle, le Conseil d’Administration et la Direction Générale sont apaisées et fonctionnelles.

Concernant la réunion citée par les médias incriminés, le FFN clarifie qu’il ne s’agissait nullement d’une rencontre informelle ou partisane. Celle-ci était liée à une mission parlementaire officielle — encadrée par les autorités compétentes de l’Assemblée Nationale — visant à exercer un contrôle sur l’exécution de la Loi de Finances 2025 et des cinq exercices budgétaires précédents. Aucune présence de députés du MLC n’a été relevée dans cette délégation.

Le FFN précise également que la présence d’un agent de l’ANR lors de cette réunion relève d’une procédure classique, les services d’intelligence ayant pour mission de suivre et de participer aux activités des établissements publics pour des raisons institutionnelles.

Enfin, le Fonds regrette la campagne de sape orchestrée contre lui et y voit une tentative de désorienter l’opinion publique à l’approche des résultats du contrôle parlementaire. Il appelle les autorités compétentes à prendre acte des rapports précédents de la Cour des Comptes et des Commissaires aux Comptes (2021–2024), afin de sanctionner les responsables de tout acte de mégestion.

Par Didier Mbongomingi