À seulement 18 ans, Victoria Mboko vient de signer l’un des plus grands exploits de la saison en s’imposant face à la légende Naomi Osaka (2-6, 6-4, 6-1), remportant ainsi son tout premier titre sur le circuit principal, l’Omnium Banque Nationale de Montréal. Une performance hors norme pour cette jeune étoile montante du tennis mondial, qui devient la plus jeune Canadienne à inscrire son nom au palmarès du prestigieux tournoi depuis le début de l’ère Open.

Née au Canada de parents originaires de la République Démocratique du Congo, Victoria Mboko incarne cette jeunesse diasporique qui rayonne à l’international. Si elle s’est entraînée en Floride et en Belgique, c’est bien au Canada, son pays de naissance, qu’elle a forgé l’essentiel de son jeu et de sa résilience. Son parcours impressionne : classée 333e mondiale au début de la saison, elle grimpe désormais à la 25e place de la WTA. Une ascension fulgurante et méritée.

Mais ce n’est pas sa victoire face à Osaka seulement qui l’a révélée. Plus tôt dans le tournoi, Victoria a signé un coup de tonnerre en éliminant l’Américaine Coco Gauff, numéro deux mondiale, confirmant qu’elle n’était pas une étoile filante, mais bien une étoile montante.

Du côté de la RDC, sa terre d’origine, l’émotion est palpable. Le leader politique Martin Fayulu n’a pas caché sa fierté : « Toute ma fierté de voir une jeune fille originaire de la RDC remporter un grand tournoi de tennis. Rien n’est impossible quand on croit en ses rêves et qu’on travaille dur. Que la réussite de Victoria Mboko inspire tous les Congolais, en particulier la jeunesse. »
Victoria Mboko devient aujourd’hui bien plus qu’une championne : elle est un symbole d’espoir, de talent et de détermination. Une source d’inspiration pour la jeunesse congolaise, africaine et mondiale.
Par Thierry Bwongo









