Bruxelles, 9 octobre 2025 — Lors du Global Gateway Forum 2025, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a prononcé un discours d’une rare intensité, empreint de calme, de fermeté et de vision. Face à son homologue rwandais Paul Kagame, il n’a ni tremblé ni fléchi. Il s’est exprimé en homme d’État, convaincu que le véritable courage ne se mesure pas au bruit des armes, mais à la hauteur de la vision.

« Nous sommes les deux seuls capables d’arrêter cette escalade », a lancé le Président congolais, appelant à une « paix des braves » et exhortant Kigali à ordonner le retrait des troupes du M23, accusées de mener des agressions contre la RDC.

Contrairement aux lectures superficielles de certains commentateurs, ce discours ne marque aucun recul. Il incarne au contraire l’affirmation d’un leadership moral et d’une souveraineté apaisée. En prenant à témoin « le forum et le monde entier », Félix Tshisekedi a repositionné la République Démocratique du Congo comme artisan de paix, face à un voisin enfermé dans une logique de confrontation.

En choisissant l’offre de la paix plutôt que l’appel aux sanctions, le Président congolais démontre qu’il appartient à cette lignée de dirigeants — les Mandela, Nkrumah, Lumumba — qui savent que la paix véritable ne naît pas de la peur, mais de la maîtrise et de la grandeur.

Ce discours n’est pas une faiblesse : c’est une victoire diplomatique et morale.
Le Congo ne cède pas. Le Congo s’élève.
Et avec Félix Tshisekedi, le Congo parle désormais le langage des nations fortes.

Par Didier Mbongomingi