L’Inspection Générale des Finances (IGF) a lancé, ce vendredi 5 décembre, en partenariat avec l’École Nationale d’Administration (ENA), un vaste bilan des compétences de ses cadres et agents. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan stratégique 2026–2028 et vise à renforcer les capacités humaines et institutionnelles, conformément à la vision du Chef de l’État, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, de bâtir une administration publique performante.

Un programme de modernisation ambitieux
Ce bilan des compétences constitue la première étape d’un programme de modernisation de l’IGF. Il permettra de mesurer les aptitudes réelles des agents et cadres, d’identifier leurs points forts et leurs marges de progression, et de cibler les formations pertinentes prévues dès le premier trimestre 2026.
L’objectif affiché est clair : mettre la bonne personne à la bonne place, de manière objective et rationnelle, en rompant avec les affectations de complaisance.

« Ce n’est pas un fouet, mais une opportunité pour chaque agent de se regarder comme dans un miroir, de découvrir ses forces et ses faiblesses, et de progresser », a déclaré l’Inspecteur Général des Finances, chef de service, Christophe Bitasimwa.

L’ENA, partenaire stratégique
Mandatée pour conduire cette mission, l’ENA apporte son expertise en matière de formation et d’accompagnement institutionnel. Depuis 2013, elle a formé plus de 840 ENARC et mené de nombreux cycles de formation continue. Aujourd’hui, elle élargit son champ d’action vers l’appui aux institutions, conformément à son axe stratégique : « réformer l’ENA pour réformer l’État ».

« Le capital humain est la première richesse de la RDC, bien avant le cuivre ou le cobalt », a souligné le Directeur Général de l’ENA, saluant la vision du chef de service de l’IGF.

Un tournant pour la gestion des ressources humaines
Ce partenariat marque une étape décisive dans la gestion des ressources humaines de l’IGF, récemment dotée d’un nouveau cadre organique adapté. Il s’agit non seulement d’un outil de performance interne, mais aussi d’un levier stratégique de transformation de l’administration publique congolaise, inscrite dans une dynamique durable de bonne gouvernance.

Par Didier Mbongomingi

Tendances

En savoir plus sur Tropik Infos

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture