Le 4 décembre 2025 marque un tournant historique pour la République démocratique du Congo (RDC). Depuis plusieurs décennies, l’Est du pays a été plongé dans un cycle de violences, avec des millions de morts et de déplacés. La RDC a connu l’un des conflits les plus meurtriers depuis la Seconde Guerre mondiale, motivé en grande partie par la lutte pour ses ressources minières. Les populations civiles, en particulier les femmes et les enfants, ont payé un tribut exorbitant.
Dès son accession au pouvoir, le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo n’a ménagé aucun effort pour rétablir une paix durable sur le sol congolais. La signature de l’Accord de Washington entre la RDC et le Rwanda, sous les bons offices du président américain Donald J. Trump, consacre cette lutte pour la paix et la souveraineté retrouvée du grand Congo, pays de Lumumba.
L’Accord de Washington a réduit les marges de manœuvre de Kigali et renforcé la légitimité internationale du président Tshisekedi. En choisissant la voie du droit international, en produisant méthodiquement des preuves et en recourant systématiquement aux mécanismes multilatéraux, la RDC a adopté une posture souveraine et structurante.
Cette stratégie a trouvé un écho mondial. Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté la résolution 2773 (2025), condamnant fermement l’offensive du M23 et appelant au retrait immédiat de tout soutien rwandais, tout en réaffirmant la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC. L’Union africaine a également exigé le retrait de toute force étrangère non autorisée du territoire congolais. Ainsi, la RDC retrouve son rôle d’acteur crédible et central.
L’Accord de Washington consacre une victoire politique et diplomatique majeure pour le président Tshisekedi. Il met fin à une agression qui, pendant des années, a été tolérée, banalisée, voire justifiée sur la scène internationale. Pour la première fois, la RDC impose sa vérité, restaure sa légitimité et fait basculer le rapport de force en sa faveur.
Le peuple congolais se place fièrement derrière son chef de l’État, qui a refusé la résignation, rejeté les compromis honteux et imposé la vérité congolaise sur la scène internationale. Pour la première fois depuis trop longtemps, l’agression contre la RDC est nommée, documentée, condamnée et politiquement neutralisée.

Face à cette défaite diplomatique, le Rwanda, sous couvert de ses pantins de l’AFC/M23 poursuivant son plan de balkanisation de la RDC, a été confronté à l’offensive diplomatique du chef de l’État. Sous la pression des États-Unis, le mouvement rebelle AFC/M23 a annoncé récemment son retrait de la deuxième ville du Sud-Kivu, moyennant des diversions d’un autre âge qui ne trompent personne. Privé de parrainage politique crédible et isolé diplomatiquement, ce mouvement n’est plus qu’un résidu militaire sans légitimité et sans avenir.
Les condamnations du Conseil de sécurité et les positions claires de l’Union africaine ne sont pas des faveurs : elles sont les conséquences directes d’un leadership ferme, cohérent et courageux.
Au nom de la jeunesse congolaise et de l’ACP, j’affirme que la RDC a remporté la bataille décisive de la légitimité internationale. Quand la légitimité change de camp, le rapport de force suit immanquablement. Les armes peuvent encore crépiter, mais politiquement, l’agression est vaincue.
L’Accord de Washington marque donc la fin d’un cycle où la RDC subissait et se justifiait. Il ouvre une ère nouvelle, où le Congo parle d’égal à égal, impose ses lignes rouges et trace lui-même le chemin de la paix. Les derniers soubresauts des groupes armés ne sont que les convulsions d’un système à l’agonie.
C’est cela, la victoire du président Félix Tshisekedi : une victoire mesurée non seulement en kilomètres reconquis, mais en dignité restaurée, en souveraineté réaffirmée et en avenir sécurisé pour la Nation congolaise.
Par Moïse Mupata









