Ce Mercredi 17 avril 2024, l’Assemblée nationale a été le théâtre d’une vive altercation entre deux figures politiques éminentes : Augustin Kabuya et Steve Mbikayi. Dans les couloirs de l’hémicycle, les deux hommes ont échangé des mots acerbes, révélant ainsi des tensions profondes au sein de la coalition gouvernementale.

Le cœur du conflit réside dans le partage des responsabilités au sein de l’Union sacrée. Selon des indiscrétions, Steve Mbikayi aurait contesté le choix de Bahati Lukwebo pour présider la commission chargée de statuer sur ce partage au bureau de l’Assemblée nationale. Pourtant, cette commission joue un rôle crucial dans la répartition des postes clés.

Face à Augustin Kabuya, élu de Mont Amba a exprimé son désarroi. Il pointe du doigt le fait que les membres des Partis politiques mosaïque de l’Union sacrée, qui ont activement contribué à la réélection du chef de l’État, ne se retrouvent pas dans les sphères du pouvoir. Cette situation soulève des interrogations quant à la cohésion au sein de la famille politique du président Tshisekedi.

Un autre point de discorde qu’on évoque moins, serait le fait que le parti APOCEM qui a pourtant concouru aux dernières élections au sein du regroupement AAAP voulait être reçu comme une composante à part entière par la Première Ministre. Une dissidence que soutiendrait le chef du parti présidentiel.

Selon nos sources, la sortie du gouvernement serait conditionnée par un partage équitable des responsabilités. Cependant, cette répartition ne pourrait intervenir avant la fin du mois de mai. La capacité des uns et des autres à fédérer et à accompagner le deuxième quinquennat de Tshisekedi est désormais mise à l’épreuve.

La rédaction

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